Irréversibles dommages au Machu Picchu
Le ministère de la Culture du Pérou informe que les irréversibles dommages au Machu Picchu ont conduit à l’interdiction partielle d’accès aux visiteurs. En effet, l’érosion met en péril ce lieu hautement symbolique des Andes péruviennes, l’une des sept merveilles du monde moderne, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983.
Chaque année, des centaines de milliers de touristes viennent piétiner le sommet de la montagne où se dresse ce vestige de la civilisation inca, érigé au XVe siècle.
En 2011, l’UNESCO plaça le Machu Picchu dans sa liste des monuments « sous haute surveillance« , compte tenu de l’érosion et de la détérioration du site.
Le gouvernement péruvien a déjà restreint le nombre de visiteurs à 4 000 par jour, mais cette mesure ne s’est pas montrée suffisante pour enrayer le regrettable processus de détérioration de la cité inca.
Les parties du Machu Picchu momentanément interdites à la visite sont le temple du Soleil, le temple du Condor et l’Intihuatana (structure de pierre sacrée dans la culture inca).Cette interdiction d’accès sera levée après entretien des structures. Cependant les dommages occasionnés sont considérés irréversibles.
Machu Picchu est une ancienne cité inca érigée sur un promontoire rocheux unissant les monts Machu Picchu et Huayna Picchu.
Œuvre maîtresse de l’architecture inca, elle fut abandonnée avant la fin de sa construction, lors de l’effondrement de l’Empire inca occasionné par la conquête espagnole. Le site tomba dans l’oubli oubliée jusqu’au début du XXe siècle, lorsque l’archéologue américain Hiram Bingham le découvrit.
Depuis le XXIe siècle, Machu Picchu est une des destinations touristiques les plus visitées de la planète, subissant les dommages du surtourisme.
Photographie : Jean-Louis Delbende – 2008