Taxes touristiques en 2024 : à quoi s'attendre

Taxes touristiques en 2024

La taxe de séjour n’aura rien de nouveau en 2024.

C’est la norme depuis longtemps dans de nombreux pays européens tels l’Allemagne, l’Espagne et la Grèce.
Quant à la taxe hôtelière, elle est établie dans de nombreuses destinations, y compris certains états des Etats-Unis.

Le COVID 19 a fait connaître à l’industrie du voyage un traumatisme majeur : hôtels, restaurants et lieux d’accueil durent fermer. Les employés de ces secteurs ont soudainement subi d’énormes pertes de revenus, sans parler des pertes en rentrées fiscales pour les pays. La conséquence prévisible est que de nombreux pays ont décidé de mettre en place une taxe de séjour pour revigorer leur économie.

Qu’est-ce que la taxe de séjour ?

La taxe de séjour fut initialement introduite dans certains pays afin de limiter le surtourisme et de générer des revenus.

À titre d’exemple, le Bhoutan fait payer une somme importante à l’entrée du pays, depuis son ouverture au tourisme en 1974. cette « taxe quotidienne de développement durable » doit contribuer à préserver la beauté naturelle du pays ainsi que protéger la culture bouddhiste traditionnelle.

En Catalogne, à Barcelone, la taxe de séjour communale contribue au financement des projets de construction et de développement locaux. Cette taxe s’élève généralement à environ 5 € par jour et par personne et doit être rajoutée au prix de l’hébergement du touriste.

Taxes touristiques en 2024

Quels pays imposeront des taxes de séjour à partir de 2024 ?

  • Bali (Indonésie) à partir du 14 février 2024 ;
  • le Royaume-Uni impose un nouveau système appelé autorisation électronique de voyage (ETA), dans lequel les visiteurs des États-Unis, d’Europe, d’Australie et du Canada devront demander une autorisation et payer pour entrer dans le pays ;
  • l’Union Européenne commencera à mettre en œuvre un nouveau visa touristique ;
  • Valence (Espagne) ;
  • Venise (Italie).

Quels pays imposent actuellement une taxe de séjour ?

  • Allemagne : la taxe varie d’une ville à l’autre. À Berlin, la taxe de séjour s’élève à 5 % du prix de l’hébergement ;
  • Autriche : la taxe de séjour est généralement ajouté à la facture d’hébergement et s’élève à environ 3,2 % à Vienne ;
  • Belgique : à Bruxelles, la taxe de séjour, généralement inférieure à 4 €, s’ajoute à la facture d’hébergement, mais elle varie d’une ville à l’autre ;
  • Bhoutan : depuis septembre 2023, la taxe journalière de développement durable au Bhoutan s’élève à 180 € pour les adultes ;
  • Bulgarie : la taxe de séjour y varie selon la destination et la qualité de l’hôtel. Elle est généralement inférieure à 1,50 € ;
  • la plupart des îles des Caraïbes facturent une taxe de séjour, et les prix varient selon les îles – à Sainte-Lucie, par exemple, elle est d’environ 8 %, alors qu’en République dominicaine, elle s’élève à 18 % ;
  • Croatie : le coût de la taxe de séjour en Croatie dépend de la saison et du lieu de séjour. Elle varie de 0,25 à 0,80 € par jour ;
  • Espagne : plusieurs villes espagnoles ont récemment décidé d’augmenter le prix de la taxe de séjour, et d’autres villes sont en discussion pour emboîter le pas. À Barcelone, la taxe s’élève à 4 € tandis qu’aux îles Baléares, elle s’élève à 1 € ;
  • États-Unis : les visiteurs doivent demander un ESTA (Electronic System for Travel Authorisation), qui est un type de visa permettant aux voyageurs de rester dans le pays jusqu’à 90 séjours. Il est valable deux ans. Le coût d’un ESTA est de 19,70 €.
  • France : la taxe de séjour est basée sur un tarif municipal se situant entre 0,25 et 5 € par nuit ;
  • Grèce : la taxe dépend du standard et de la taille de l’hébergement mais ne dépasse pas 4 € par nuit ;
  • Hongrie : la taxe s’élève à 4 % du coût de l’hébergement par nuit ;
  • Italie : selon les villes, la taxe de séjour s’élève d’ 1 à 7 € par nuit ;
  • Japon : la taxe de séjour s’élève à 6,35 € par nuit ;
  • Malaisie : la taxe de séjour s’élève à 1,95 € par nuit ;
  • Nouvelle-Zélande : la taxe internationale pour la conservation et le tourisme s’élève à 19,40 € ;
  • Pays-Bas : Amsterdam est l’un des endroits les plus chers d’Europe en matière de taxe de séjour : actuellement, le taux s’élève à 7 % du prix de l’hébergement plus un taux forfaitaire de 3 € par personne et par nuit ;
  • Portugal : une taxe de séjour est appliquée dans 13 villes, dont Lisbonne et Porto. Le coût est de 2 € par nuit ;
  • République tchèque : à Prague, la taxe de séjour s’élève à environ 2 € par nuit ;
  • Slovénie : le tarif dépend de la destination, mais généralement le coût est d’environ 3 € ;
  • Suisse : le prix de la taxe de séjour varie selon la destination, de 2,10 à 7,30 € par personne et par nuit ;
  • Thaïlande : la taxe de séjour est d’environ 7,90 €.

Photographies : Jean-Louis Delbende

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